Guy hillion à Nantes le 4 Avril 2011

Publié le par Korrigans Naonedis

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Guy, quand les discussions avec le FC Nantes ont-elles abouti ?

Dimanche après-midi, à l'issue d'un entretien avec le président Kita. Je serai officiellement libéré de mon contrat avec Chelsea le 1er avril. J'ai passé cinq années extraordinaires chez les Blues, un club exceptionnel avec des gens formidables et compétents comme Frank Arnesen (directeur sportif), qui réagissent au quart de tour et qui valorisent l'aspect humain de la fonction. En France, les recruteurs jeunes ne sont pas trop reconnus. Si on veut faire des économies, on rogne sur leurs indemnités kilométriques. Tu ne peux pas fonctionner comme ça alors que ce poste est le plus important dans un club. En Angleterre, on le considère différemment.

Pourquoi, dans ces conditions, revenir au FC Nantes ?

Le côté affectif a joué, je ne le nie pas, mais il y a eu aussi un gros travail de lobbying des formateurs en place. Il y a trois semaines, je leur aurais dit non. Mais j'ai finalement cédé. Si ça n'avait pas été le FC Nantes et si Sam' (Fenillat), Lolo (Amisse) et Zian' (Ziani) n'avaient pas été là, je ne serais pas venu. Depuis que Samuel a repris le centre, ça fonctionne bien. Je ne pouvais pas refuser de leur donner un coup de main.

En quoi consistera précisément votre mission ?

En tant que directeur sportif, je serai responsable des rapports entre les pros et la formation. Je participerai au recrutement des pros et des jeunes avec le plus de liberté possible, même si je n'ai pas de garantie en terme de moyens. Le président veut de la stabilité. En me prenant, la stabilité sera là.

 

Ce n'est pas franchement une vertu qui caractérise le FC Nantes. Comment envisagez-vous la collaboration avec Waldemar Kita ?

Je n'ai ni doute ni appréhension. On m'a parlé du président. Je me suis entretenu avec lui, mais je ne peux pas dire que je le connais. C'était surtout une discussion-séduction. On apprendra à se connaître. On m'a dit qu'il avait un fort caractère. Moi aussi. Il faudra sans doute que l'on fasse l'un et l'autre des concessions.

Certains vous prêtent l'intention d'écarter Baptiste Gentili ou de préparer le terrain à Raynald Denoueix...

C'est complètement con. Baptiste Gentili, je ne le connais pas. Si je parle de stabilité et que je commence par demander le départ de l'entraîneur... C'est archifaux. Quant à Raynald, j'ai déjeuné avec lui il y a huit jours et il est bien là où il est, à Canal Plus. Je veux simplement qu'il existe des vraies passerelles entre la formation et les pros, que les entraîneurs parlent le même langage, discutent, aient des échanges. C'est capital.

Ces dernières années, et le phénomène ne concernait pas que le FC Nantes, les centres de formation regorgeaient de grands gabarits puissants. Le FC Nantes va-t-il revenir à des critères qui ont fait sa réussite ?

On ne pourra pas faire de copié-collé. C'est pratiquement impossible, mais il faut qu'on s'en rapproche. Il y aura beaucoup de ressemblances. Moi, la taille, la puissance... Dans mes choix de joueurs, la priorité va à la valeur technique.

 

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